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Cette rubrique rassemble des épreuves de gravures sur plaques de zinc, réalisées à l’eau forte et à la pointe sèche.

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petit paquet
champi
poing
terre
cuebris
brochette
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tour2
aisha
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Ma pratique de la gravure s’inscrit dans la continuité de celle du dessin. L’intention est de fixer plus précisément, par une démarche artistique, ce qui dans un carnet de dessins ou dans les souvenirs semble volatile.

La réalisation de gravures me relie à l’histoire et au temps, à travers l’ensemble des techniques, les outils, les presses, les ateliers et la pérennité que l’on souhaite donner à une image.

Une gravure est également une invitation à regarder attentivement. Les estampes peuvent être des petits espaces dédiés à la curiosité, remplis de trésors pour peu qu’on prenne le temps d’observer.

Dehors il m’arrive de me promener et de dessiner ce que je vois dans un carnet.

Ces dessins in situ ont une fonction analytique. Privilégier dans un territoire un élément ou un ensemble d’éléments, choisir une échelle de représentation, c’est évoquer un paysage, relier le territoire à un espace intérieur.

La gravure est un moyen de prolonger ce que je vois à l’extérieur dans l’espace plus introverti d’un atelier.

Rentré dans cet espace de travail, les souvenirs de l’extérieur, les dessins in situ peuvent de nouveau se transformer, l’esprit re sélectionne, ré invente sans doute un peu.

Un voile d’imagination se pose sur les souvenirs, auquel viennent s’ajouter les atmosphères très particulières de l’aquatinte et la profondeur de l’encre noire.

Au final apparaît une estampe qui semble vouloir énoncer quelque chose de précis sans qu’il soit vraiment possible de dire ce que c’est.

C’est l’image d’un souvenir retranscrit en toute subjectivité, au gré de la pointe et des bains d’acide.

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