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1. EXTENSION DE LA ZIK ZIK GUEST HOUSE A LEH (LADAKH / INDE)

La Zik Zik guest house constitue une sorte de point de base pour les gens venant participer à la restauration du palais de Zangla, via la fondation hongroise Csôma’s room. Ce lieu, situé en bordure de Leh, sur le vallon irrigué, est entre ville et campagne, par sa disposition et la manière dont il est utilisé. On y trouve donc une guest house, une terre encore cultivée et une petite crèche. L’endroit est propice aux rencontres, par exemple autour de petites tables disposées sous les abricotiers.

Avec Etienne Samin, ami rencontré à l’école d’architecture de Nancy, responsable cette année là de la fondation sur place, nous concevons une petite extension à la guest house, ceci comme un échange de services avec nos hôtes. Cela nous amène à imaginer des travaux réalisables avec les modes de constructions locaux: fondations en pierres, murs en briques de terre crue, toitures-terrasses en dalles d’argile soutenues par des solives en fûts de peupliers traversées par des claies faites de branches de saule et recouvertes de broussailles.
La partition en plusieurs volumes permet de s’adapter facilement à la forme complexe du mur de limite de propriété et d’imaginer une construction en plusieurs phases. Elle permet surtout d’integrer plusieurs orientations à nos pièces tout en recréant de petits jardins cultivables entre les unités de vie.

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2. RESTAURATION DU PALAIS ROYAL DU VILLAGE DE ZANGLA (LADAKH / INDE)

La restauration de ce palais est l’initiative de la fondation hongroise Csôma’s room, mise en place à l’initiative d’un jeune architecte hongrois marqué par l’état délabré de la construction et par l’histoire qui lui est liée. En effet, au XIXeme siècle, un Hongrois, Csôma, y a vécu plusieurs années et mis au point le premier dictionnaire ladakhi – anglais. Aujourd’hui le séjour de cet aventurier est toujours dans la mémoire du village, d’autant plus ranimé par le projet de restauration.
Lors de mon séjour à Zangla, les dispositions matérielles n’étaient pas en encore prêtes pour avancer concretement les travaux. Alors qu’Etienne, présent l’année précédente, organisait la suite des travaux, nous avons avec Julie (archéologue) esquissé un relevé de l’ancien village disposé autour du palais. Il en reste aujourd’hui quelques murs droits et surtout tout un tracé de fondations en pierres et de terrassements. Les murs en briques de terre crue (matériau largement utilisé dans les constructions actuelles), une fois délaissés, fondent sous les éléments comme du sucre dans l’eau. Julie regarde au sol et repère un tas de debris qui n’ont rien d’anodin pour une archéologue. Elle m’explique qu’il est futile de vouloir commencer un travail d’archéologie sur un site sans un plan pour répertorier chaque élément trouvé. De la même manière qu’un livre mal rangé dans une bibliothèque est un livre perdu.

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